dimanche 11 novembre 2012

Colloque 2011, La Préhistoire des autres : du déni au défi - Institut national de recherches archéologiques préventives

Colloque 2011, La Préhistoire des autres : du déni au défi - Institut national de recherches archéologiques préventives

La préhistoire est née comme préhistoire de l'Europe et a ouvert sur une archéologie de l'Orient PROCHE comme origine de notre propre identité culturelle (l'agriculture et le monothéisme). Les deux disciplines se développent, alors, dans le cadre de notre paradigme évolutionniste moderne. "L'ethnologie des autres nous a servi a pensé nos propres origines" souligne Alain Testard. Mais pour bien comprendre les fondements de notre identité et spécificité occidentales qui, paradoxalement, s'est mondialisée (cf. mes conf. à la médiathèque en 2012 "Notre culture-monde, la crise comme origine et principe", dont je suis en train de reprendre la mise en ligne actuelle : philo-monde I et II http://www.youtube.com/watch?v=BMil_nJihhM) il faut faire aujourd'hui l'effort de penser une préhistoire vraiment AUTRE, c.a.d non pas le prélude de notre modernité : ce que Georges BATAILLE avait pu dans ce sens appeler le MIRACLE de LASCAUX" (cf http://www.youtube.com/watch?v=xyybRqigwTE "Philo-Monde 5l8 la Grèce origine de la Culture, la CRISE comme Principe") mais propre à un mode d'humanisation alternatif à celui qui a fni par se mondialiser (en "inventant" d'abord ce que j'appelle l'idée de "Monde"). Alain Testard comme Philippe Descola travaillent dans ce sens et sont ainsi d'un grand secours. Mieux comprendre aujourd'hui notre culture qui traverse une crise sans précédent, c'est comprendre comment elle a pu rompre de manière radicalement inédite avec des manières essentiellement AUTRES de s'humaniser, c.a.d de devenir homme ou de s'inventer ou construire comme tel... Pour cela encore faut-il commencer par reconnaître cette altérité et explorer encore les zones de failles ou paradoxalement comme avec les Grecs et les Juifs, il y a pu avoir mélange, entre TRADITION et déjà des éléments qui allaient être propres à notre modernité...